Les ateliers des Coteaux
En 1882, Monsieur Couvreux achète l’ancienne propriété du Sieur Binet de Jasson : La Corderie.
Cet entrepreneur, après avoir participé aux travaux de creusement du canal de Suez et de construction du port d‘Anvers, dirige alors les travaux de création du canal de la Martinière.Le domaine de La Corderie comptant 12 333 m2 de terrains, les nouveaux propriétaires y édifient en 1883, des bâtiments en bois destinés à recevoir des machines-outils pour l'entretien des engins utilisés pour les travaux de creusement du canal maritime de la Basse-Loire. Une estacade est alors construite en bord de Loire. La maison est quant à elle aménagée pour y loger le directeur, les bureaux d'études et la comptabilité.
En 1885, Monsieur Couvreux abandonne la direction des travaux du canal pour des raisons de santé. Il laisse la succession à Monsieur Bord.
Celui-ci arrive de Saint-Nazaire, où il a participé à la construction du port et des cales de lancement de navires des chantiers. Il loue la propriété pour le même usage et continue les travaux du canal.
À son décès, en 1888, son fils Gustave lui succède à la tête de l’entreprise.
Après de nombreux problèmes humains et financiers, le Préfet le démet de ses fonctions en 1891.
Le 15 Juin 1891, les Ateliers des Coteaux passent alors sous le contrôle des Ponts et Chaussées, qui continuent à entretenir tous les outils et matériels utilisés pour la construction du Canal.
En 1892, les travaux du canal arrivent à leur terme et l'activité des ateliers est menacée.
Le souhait est cependant de les conserver afin d’y effectuer les travaux d'entretien des machineries du canal et des engins de dragage en service.
Au cours des années 1893 / 1895, l’État rachète les terrains et les bâtiments déjà construits.
Au fil du temps et des événements, le nom de ces ateliers a changé...
► 1966 : le Port-autonome est créé.
► 1987 : le Port-atlantique Nantes / Saint-Nazaire apparait.
► 2008 : le Grand Port maritime de Nantes / Saint-Nazaire prend la suite.
Les ateliers et le magasin des coteaux n'ont jamais cessé leurs activités. Dans les années 1950, on comptait une centaine d’employés.
À ce jour, les ateliers restent importants dans la vie économique locale. Ils sont dotés d’un dock flottant leur permettant de réparer (radouber) certains navires. On y exécute toujours des réparations et des entretiens sur les bacs, les dragues et autres bateaux de service.
La Carrière
La carrière a été ouverte dans les années 1600 par la Seigneurie du Bois Tillac. Les matériaux extraits ont été utilisés en particulier, pour les enrochements des rives de la Loire, le pont de Saint-Jean, etc.