Chaque printemps, les hirondelles et les martinets reviennent d’Afrique pour nicher sous nos toits. Le martinet noir, célèbre pour ses vols rapides et ses cris perçants, ne se pose presque jamais, sauf pour se reproduire. L’hirondelle de fenêtre et l’hirondelle rustique, elles, construisent leurs nids en boue et salive sur ou dans les bâtiments. Malheureusement, ces espèces protégées sont en fort déclin.
En 20 ans, le martinet noir a perdu 50 % de ses effectifs et l’hirondelle de fenêtre 25 %. En cause notamment, les rénovations de bâtiments qui détruisent leurs habitats (nids, cavités, fissures)...
Ainsi, avant tout chantier, il est impératif de vérifier la présence de ces oiseaux.
Les travaux sont interdits pendant la nidification (avril à août). Si l’enlèvement de nids est inévitable, cela doit se faire entre septembre et mars, avec pose de nichoirs compensatoires.
Chaque geste compte et il serait triste de voir venir un printemps sans hirondelle… ou des soirs d’été sans cris stridents des martinets noirs.
Enfin, pour aider ces populations en fort déclin, les habitants sont invités à recenser les nids d’hirondelles et de martinets via l’application NaturaList.