Le 30 septembre 2019, le Conseil municipal a voté à l’unanimité la charte Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens ». Avec l’objectif de protéger la population et les écosystèmes en s’engageant à agir pour limiter leur exposition à ces perturbateurs, la ville du Pellerin étant la première commune des Pays de la Loire à signer cette charte.
Les perturbateurs endocriniens ? C’est quoi ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système hormonal, et ainsi être à l’origine de problèmes de santé serieux.
Près de 1 000 substances potentiellement nocives pour notre santé envahissent notre vie au quotidien....
Parmi les plus connues, on retrouve les pesticides, les insecticides, le bisphénol A (polluant présent dans les biberons), les phtalates couramment utilisés comme plastifiants, les parabènes, etc.
Pour lutter contre ces perturbateurs, Le Pellerin a choisi de rejoindre le Réseau Environnement Santé qui fédère déjà autour de sa charte plus de 200 communes et 3 régions.
Les principaux objectifs de la charte Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens »
► Interdire l’usage des produits phytosanitaires et biocides qui contiennent des perturbateurs endocriniens (ainsi que des substances classifiées comme cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction) et accompagner la population dans cette démarche.
> Depuis 2011, la Municipalité a fait le choix d'une gestion durable pour l'entretien de ses espaces verts avec une gestion différenciée, une pratique «Zéro phyto, zéro pesticide» et l’utilisation de l’eau de pluie comme moyen d’arrosage. L’éco-pâturage s’installe également peu à peu dans la commune comme solution alternative d’entretien de certains espaces.
► Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation en développant la consommation d’aliments biologiques.
> Depuis l’ouverture de la cuisine centrale, le 7 janvier 2019, le fonctionnement de la restauration scolaire en liaison chaude a permis d’éliminer l’emploi des bacs et barquettes en plastique.
De plus, la part de produits bio-équitables dans les repas servis aux enfants progresse sensiblement chaque année (25 % jusqu’en juillet 2019, 41 % depuis septembre, 46 % en 2020).
► Supprimer les perturbateurs endocriniens dans les achats publics.
> Dorénavant, dans tous les marchés publics communaux quels qu’ils soient, une nouvelle clause exclura d’office la présence de perturbateurs endocriniens.
Enfin, le vinaigre blanc ou d’autres produits naturels, comme des méthodes moins consommatrices d’eau, sont d’ores et déjà systématiquement employés pour assurer l’entretien de la majorité des bâtiments communaux. L’objectif à moyen terme étant d’utiliser essentiellement des produits d’origine naturelle.